KA8B

25 janvier 2005

J'ai finalement marouflé au tissu de verre 70g + résine epoxy le nez en polyuréthane, pour lui donner une surface suffisament dure. Pour compenser la difference de surface et lisser la partie marouflée, d'abord un bon ponçage, puis ensuite j'ai appliqué du mastic de carrosserie, et ponçage à nouveau.

2 février 2005

L'entoilage est fait au diacov (cf. page 2 du KA8B), ici sur la partie fixe du stabilisateur. Vu la taille de la pièce, un seul morceau me permet de faire l'intrados et l'extrados.

On commence par découper la pièce de diacov qui va entoiler le stab en prenant 1 à 2 cm de plus de marge. On chauffe avec le fer d'abord sur les bords pour faire coller la toile. A l'aide d'une lame de rasoir en excellent état (c'est à dire neuve) on découpe tout ce qui depasse en suivant le bord d'attaque dans ce cas là.

Une fois fait sur l'intrados et l'extrados, on peut chauffer les deux faces alternativement afin de tendre la toile sans deformer ou vriller la structure.

Dans le cas de l'aile il est préferable de découper un morceau de diacov pour l'intrados, et un autre pour l'extrados. Les raccords se font en recouvrant légerement (quelques mm) une face sur l'autre au niveau du bord d'attaque et du bord de fuite. Bien coupé avec la bonne lame de rasoir, ça ne se voit quasiment pas.

Les ailerons sont articulés en utilisant l'entoilage, suffisament résistant pour cela. Le point d'articulation se fait au niveau de l'extrados, les chants sont recouverts de diacov en maintenant l'aileron complétement retourné sur l'extrados. De même, lorsqu'on entoile l'extrados de l'aileron, il faut le maintenir en position baissé au maximum lorsqu'on chauffe le diacov, pour avoir ensuite toute la mobilité de l'aileron sur sa plage de débattement.

L'aile entièrement couverte avant tension complète du diacov.

7 février 2005

Pour la peinture, je peins les ailes en blanc à la bombe pour carrosserie. Plusieurs couches avec un ponçage au papier ponce à l'eau entre chaque. On peut voir ici l'impact de la finition sur la masse d'une demi-aile.

Le fuselage, également entoilé au diacov, est peint à la glycero avec un rouleau. C'est tellement recouvrant, que j'ai mis une seule couche. Je ne l'ai même pas poncé car l'aspect est suffisament satiné aprés séchage de la peinture. D'ailleurs le surpoids n'est pas négligeable...

10 février 2005

Le patin de protection pour l'atterrissage est en balsa juste entoilé par le diacov peint. Pour renforcer cette zone de choc, j'ai décidé de rajouter une semelle en aluminium. C'est une petite lamelle d'aluminium de 1mm d'épaisseur (acheté en grande surface de bricolage) que j'ai tordu pour lui donner à peu prés la forme du patin. J'y ai percé 5 trous de 1mm. La fixation se fait avec des petits clous de 1mm de diametre et 1cm de long. Avant de mettre le dernier coup de marteau, je mets une goutte de cyano autour du clou (et boum ! rapidement ensuite).
Et esthétiquement ça ne gache rien, non ?